servitude

7e édition

SERVITUDE.

s. f.
■  Esclavage, captivité, état de celui qui est esclave ; État d’un peuple entièrement subjugué à qui il ne reste rien de son indépendance. Mettre en servitude. Le joug de la servitude. Délivrer, tirer de servitude. Sortir de servitude.
Au sens moral, La servitude du démon, la servitude du péché, la servitude des passions, L’état d’un homme assujetti au péché, livré à ses passions.
Servitude, signifie aussi, Contrainte, assujettissement. Il est obligé de se rendre là tous les jours à telle heure, c’est une grande servitude. C’est une grande servitude de s’être imposé la nécessité de faire tous les jours certaines choses.
Il signifie encore, en termes de Droit, Assujettissement imposé sur un fonds, un champ, une maison, etc., par lequel le propriétaire est obligé d’y souffrir certaines charges, certaines incommodités, comme l’écoulement des eaux, un passage, une vue, etc. Imposer une servitude. Racheter une servitude. Il y a de fâcheuses servitudes sur cette maison. Traité des servitudes. Servitudes urbaines. Servitudes rurales. Servitude p. 742continue, discontinue. Servitude apparente, non apparente.
Servitude réelle, La servitude qui regarde les choses, les immeubles ; par opposition à Servitude personnelle, Celle qui concerne les personnes.
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