blocage

II. BLOCAGE

nom masculin
Étymologie : xviiie siècle. Dérivé de bloquer.
↪ voir aussi : I. Blocage (n. m.)
■  Action de bloquer ou de se bloquer ; résultat de cette action.
1.  Action d’empêcher un objet de bouger, de l’immobiliser dans une position. Le blocage d’un écrou. Vis de blocage. Le blocage d’une porte au moyen d’une cale. Le blocage d’une bille de billard contre la bande. Marque de domaine : football. Action d’arrêter net le ballon dans sa trajectoire. Le gardien de but a réussi un blocage à deux mains.
▪ Spécialement. Action d’obstruer une voie de communication, de la rendre impraticable. Le blocage des voies ferrées par des manifestants. Le blocage d’une route par des congères.
2.  En parlant d’un mécanisme. Le fait de se bloquer, de se trouver immobilisé, dans l’impossibilité de fonctionner. Le blocage des freins. Le blocage d’une courroie de transmission. Le blocage d’un moteur.
3.  Par analogie. Action de suspendre, d’interrompre le déroulement d’un processus. Le blocage des négociations, des délibérations. Marque de domaine : économie. Blocage des prix, des salaires, mesure de fixation autoritaire des prix, des salaires à un certain niveau, pour prévenir l’inflation. Blocage des crédits, leur suppression provisoire. Le blocage d’un compte bancaire, l’interdiction faite à son détenteur d’y pratiquer des opérations.
4.  Marque de domaine : psychologie. Refus ou incapacité de poursuivre un apprentissage, de s’adapter à une situation. Blocage affectif, refus ou incapacité d’évoluer dans sa vie affective, de surmonter les difficultés de sa vie affective.
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