bonté

BONTÉ

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Du latin bonitatem, accusatif de bonitas, ‑atis, dérivé de bonus, « bon ».

I.

I. Litt. Qualité de ce qui est conforme à ce que l’on souhaite, à ce que l’on recherche.
La bonté d’un terroir, de l’air. La bonté d’un vin.

II.

II. 
1.  Qualité morale, vertu qui porte à s’intéresser à autrui, à faire le bien. Bonté naturelle. Une bonté rare. Il est d’une bonté proverbiale. Il a agi par pure bonté d’âme. Vous avez eu la bonté de lui venir en aide. Abuser de la bonté de quelqu’un. Sa bonté le perdra. Par extension. La bonté d’une action. Spécialement. Un des attributs de Dieu. La bonté infinie de Dieu. Interj. fam. marquant la surprise ou l’indignation. Bonté divine ! Bonté du ciel ! Dans les formules de politesse. Vous avez trop de bonté. Ayez la bonté de me répondre par retour du courrier. Par euphémisme. Quand je parle, ayez la bonté de vous taire.
2.  Au pluriel. Marques de sympathie, de compassion ; actes de dévouement, de générosité. Je lui suis obligé de toutes ses bontés. Accabler quelqu’un de ses bontés. Par euphémisme, en parlant d’une femme. Avoir des bontés pour un homme, lui accorder ses faveurs.
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