clos, close

✻I. CLOS, CLOSE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Participe passé de clore.
↪ voir aussi : II. Clos (n. m.)
1.  Qui est fermé. Un bocal hermétiquement clos. Une chambre bien close. Des volets clos. Garder les yeux clos, mi-clos. Expr. Trouver porte close, ne pas trouver quelqu’un chez lui. Fig. Demeurer bouche close, lèvres closes, rester silencieux, interdit, ou garder un secret.
▪ Anciennement. Lettre close, ordre du roi, scellé et secret. Fig. C’est pour moi lettre close, cela m’est incompréhensible.
▪ Spécialement. Maison close, maison de tolérance. Une pensionnaire, une tenancière de maison close.
▪ Loc. adj. À huis clos, se dit d’un procès qui se déroule hors de la présence du public. Fig. En vase clos, sans contact avec l’extérieur, à l’abri de toute influence extérieure. Vivre en vase clos. Cet enfant est élevé en vase clos.
2.  Qui est entouré d’une clôture, d’une protection. Un terrain clos. Une ville close. Champ clos, voir Champ. Par métonymie. Marque de domaine : droit. Un propriétaire est obligé de tenir son locataire clos et couvert ou, subst., d’assurer à son locataire le clos et le couvert, de livrer en bon état et d’entretenir la clôture et la couverture du logement qu’il lui donne à bail.
3.  Complètement terminé ; achevé. L’exercice financier est clos. La session est close. Un compte clos, sur lequel on ne peut plus se livrer à aucune opération. Fig. L’incident est clos, n’en parlons plus. Expr. À la nuit close, lorsque la nuit est complètement tombée.
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