comique

COMIQUE

adjectif et nom masculin
Étymologie : xive siècle, au sens de « qui a rapport au théâtre ». Emprunté du latin comicus, « relatif au théâtre, à la comédie ».

I.

I. Adjectif.
1.  Qui a rapport à la comédie ou aux comédiens. Le genre comique, la comédie. Une troupe comique, une troupe de comédiens. Opéra-comique, voir Opéra.
 Titres célèbres : L’Illusion comique, de Corneille (1636) ; Le Roman comique, de Scarron (1651).
2.  Qui divertit et tend à faire rire, volontairement ou non. Une pièce, un film comique. Un auteur, un acteur comique. Un rôle comique. La verve comique. Être victime d’une mésaventure comique. Expr. Avoir le masque comique, avoir un visage se prêtant à tous les mouvements de physionomie nécessaires pour bien exprimer le caractère d’un rôle plaisant.

II.

II. Nom masculin.
1.  Class. Auteur de comédies. Molière est notre plus grand comique.
2.  Acteur jouant habituellement des personnages plaisants ou bouffons. Il tient l’emploi de comique. Jouer les comiques. Fig. et fam. C’est le comique de la troupe, la personne qui, dans une société, amuse les autres par ses plaisanteries. Le comique de la classe.
3.  Le comique, genre littéraire considéré dans ses diverses manifestations. Le haut comique touche parfois à la tragédie, le bas comique confine à la farce. Comique de caractère, créé par les travers d’un personnage qui se révèlent au cours de l’action. Comique de situation, qui résulte des situations inattendues et divertissantes dans lesquelles les personnages se trouvent placés. Comique de mots, de gestes, qui naît des reparties, des gestes des personnages. Le comique de Molière, de Labiche, de Feydeau. Un comique fin, subtil, grossier, grinçant, amer.
4.  Ce qui, dans la réalité ou dans la fiction, est propre à divertir les témoins ou les spectateurs. Le comique de l’histoire, de la situation. Ce débat était d’un comique achevé. Avoir le sens du comique.
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