enfance
ENFANCE
nom fémininÉtymologie : xiie siècle. Emprunté du latin infantia, « enfance, bas âge ».
1.
Les premières années de la vie d’un être humain jusqu’à l’adolescence.
Pour les pédiatres, la première enfance s’étend de l’âge de deux ans à l’âge de six ans, la seconde enfance, de six à douze ans.
La prime enfance.
Dès l’enfance, dès la plus tendre enfance.
La petite enfance.
Dans mon enfance.
Une enfance heureuse.
Je le connais depuis mon enfance.
Un ami d’enfance.
Sortir de l’enfance.
Spécialement.
Enfances, dans la littérature médiévale, récit des prouesses accomplies par un héros dans sa première jeunesse.
Expr.
Esprit d’enfance, fraîcheur d’âme, tendance à conserver les qualités propres aux enfants.
▪ Par analogie.
État intellectuel semblable à celui de l’enfance, qui résulte, chez une personne âgée, d’une diminution ou d’une perte de ses facultés mentales.
Ce vieillard est retombé en enfance.
▪ Par métonymie.
Ensemble des enfants ou groupe particulier d’enfants.
La faiblesse de l’enfance.
L’enfance inadaptée, l’ensemble des enfants qui éprouvent des difficultés à s’adapter au milieu familial, scolaire ou social.
L’enfance abandonnée.
L’enfance malheureuse.
2.
Fig. et litt.
Commencement de ce qui est appelé à se développer, à progresser, à se perfectionner.
L’enfance de l’humanité.
L’enfance de Rome.
Un art qui est encore dans son enfance.
Expr. fam.
C’est l’enfance de l’art, cela ne présente aucune difficulté, c’est élémentaire.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- énergisant, -ante, adj.
- énergumène, n.
- énervant, -ante, adj.
- énervation, n. f.
- énervé, -ée, adj.
- énervement, n. m.
- énerver, v. tr.
- enfaîteau, n. m.
- enfaîtement, n. m.
- enfaîter, v. tr.
- enfance, n. f.
- enfançon, n. m.
- enfant, n.
- enfantelet, -ette, n.
- enfantement, n. m.
- enfanter, v. tr.
- enfantillage, n. m.
- enfantin, -ine, adj.
- enfarger, v. tr.
- enfariné, -ée, adj.