indigne

INDIGNE

adjectif
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté du latin indignus, de même sens.
1.  Qui n’est pas digne d’une chose, qui ne la mérite pas. Il est indigne des bontés que vous avez pour lui. Il s’est rendu indigne de vos bienfaits. Un homme indigne de créance, de foi. Il est indigne du rang qu’il occupe. Il est indigne qu’on lui vienne en aide. Une faute indigne de pardon.
▪ Marque de domaine : droit. Se dit d’une personne frappée d’indignité successorale. Ceux que la loi déclare indignes de succéder ou, elliptiquement, déclare indignes. Subst. Les enfants de l’indigne ne sont pas exclus pour la faute de leur père.
2.  Absolument. Qui, ayant manqué à ses devoirs, inspire le mépris, la réprobation. Des parents indignes. Un fils indigne.
▪ Spécialement. Qualification que l’on se donnait par humilité, dans certaines formules de politesse, et qui s’emploie encore dans le langage de la spiritualité. Votre indigne serviteur. L’indigne servante de Dieu.
3.  Qui ne sied pas, ne convient pas, n’est pas digne et doit être réprouvé. Cette tâche lui semble indigne de lui. Une telle conduite est indigne d’un homme d’honneur. Ces paroles sont indignes de vous, de votre rang. Agir ainsi est indigne, ou, dans une construction impersonnelle, C’est indigne, il est indigne d’agir ainsi. C’est une conduite indigne. On lui a fait subir un traitement indigne. Marque de domaine : religion catholique. Communion indigne, qu’on fait en état de péché grave.
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