moule

I. MOULE

nom masculin
Étymologie : xie siècle, modle. Issu du latin modulus, « petite mesure ».
↪ voir aussi : II. Moule (n. f.)
1.  Objet façonné en creux dans lequel on introduit une matière en fusion, liquéfiée, molle ou détrempée, qui, en se solidifiant, conserve la forme de ce modèle. Moule à bougies. Un moule à fondre des caractères d’imprimerie. Moule de canon. Fabriquer un moule pour y couler une statuette de bronze. Moule de fonderie en sable, en métal. Jeter en moule. Moule à creux perdu, qu’on brise pour dégager la pièce moulée, appelée épreuve, par opposition au moule à bon creux, qui, souple ou fait de plusieurs pièces, peut être réutilisé. Marque de domaine : cuisine. Un moule à fromage, ou Caseret. Moule à beurre. Un moule à gâteau, où l’on met à cuire la pâte. Des moules à tarte. Des moules à gaufres.
▪  Expr. fig. Être fait au moule (fam.), par référence à la statuaire, en parlant d’une personne, avoir des formes harmonieuses, idéales. Le moule en est perdu, cassé, brisé, se dit d’une personne aux qualités rares, unique en son genre. Ces deux personnes ont été faites dans le même moule, elles se ressemblent beaucoup.
2.  Objet plein servant de modèle, sur lequel on applique une matière malléable qui en prend l’empreinte ou les contours. Moule plein, moule en relief. On appelle forme le moule dont on se sert pour façonner un chapeau.
▪  Par extension. Moule de bouton, la partie interne, faite d’une matière dure, d’un bouton de vêtement recouvert de tissu.
3.  Fig. Modèle déterminé, type. Le moule de la tragédie classique. Le moule du sonnet.
▪  En parlant de ce qui façonne l’esprit, le caractère de quelqu’un. Le moule d’une grande école. Se couler dans le moule.
4.  Ancienne mesure de bois de chauffage, représentant la quantité que l’on rangeait entre deux traverses. Par extension. Bois de moule, bois de chauffage d’une taille et d’une qualité déterminées.
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