porté, -ée

II. PORTÉ, PORTÉE

adjectif
Étymologie : xviie siècle, aux sens 1 et 3 ; xixe siècle, au sens 2. Participe passé de porter.
↪ voir aussi : I. Porté (n. m.)
1.  Transporté à l’aide d’un véhicule. Bétonneuse portée, installée sur un camion. Marque de domaine : militaire. Vieilli. S’est dit, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, de certaines unités transportées par des véhicules à moteur. Artillerie, infanterie portée.
▪  Loc. vieillie. En parlant d’une personne. Tout porté, qui est sur place, qui n’a pas besoin de se déplacer. Restez ici dîner, vous êtes déjà tout porté.
2.  Projeté sur un autre corps, sur une surface. Ne s’emploie que dans la locution Ombre portée. L’ombre portée de la Terre sur la Lune provoque une éclipse de Lune. Le travail sur les ombres portées du cinéma expressionniste allemand.
3.  Fig. Suivi d’une préposition. Enclin, prédisposé à ; qui éprouve un fort penchant pour. Être porté à la colère, à la compassion. Il est porté à médire. Un esprit porté à la rêverie. Je ne suis pas porté à vous croire.
▪  Loc. Être porté sur la boisson. Fam. Être porté sur la bagatelle, aimer les plaisirs charnels.
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