promoteur, -trice

PROMOTEUR, PROMOTRICE

nom
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin médiéval promotor, de même sens, dérivé du supin de promovere, « pousser en avant, faire avancer », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et movere, « mouvoir ; pousser ».
1.  Rare au féminin. Personne qui donne la première impulsion à une entreprise, qui est à l’origine d’une idée, d’un projet ou en favorise le développement, la réalisation. Il fut un ardent promoteur de cette réforme. Marie Curie a été la promotrice des recherches sur la radioactivité.
▪  Spécialement. Au masculin. Marque de domaine : religion catholique. Promoteur de justice ou, simplement, promoteur, membre de l’officialité, clerc ou laïc, qui remplit les fonctions du ministère public auprès d’un tribunal ecclésiastique. – Marque de domaine : droit canon. Promoteur de la foi, celui qui, dans un procès de béatification ou de canonisation, est chargé de présenter les objections (on dit aussi Avocat du diable). – Marque de domaine : économie. Marque de domaine : commerce. Promoteur immobilier ou, simplement, promoteur, personne physique ou morale qui met en œuvre des projets immobiliers, assure leur financement et coordonne les étapes de leur réalisation.
2.  N. m. Par analogie. En parlant d’une chose. Marque de domaine : chimie. Substance chimique qui accroît l’efficacité d’un catalyseur. – Marque de domaine : génétique. Partie non codante d’un gène, sur laquelle se fixe l’enzyme qui amorce et régule la transcription en A.R.N. de la partie codante de l’A.D.N.
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