salé, -ée

✻SALÉ, SALÉE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Participe passé de saler.
1.  Qui contient naturellement du sel. Les mers, les océans sont des étendues d’eau salée. Le Grand Lac Salé, dans l’Utah, aux États-Unis. Un sol salé. En composition. Pré-salé, voir ce mot.
2.  Qui a le goût du sel. Ce plat est peu salé, trop salé. La saveur salée est l’une des saveurs fondamentales détectées par la langue. Adverbialement. Manger salé. Subst. Le salé, se dit, par opposition au sucré, de l’ensemble des mets comportant du sel ou servis avant les desserts. Il préfère le salé.
▪ Spécialement. Se dit d’un aliment auquel on a ajouté du sel pour l’assaisonner ou que l’on a recouvert de sel pour le conserver. Faire cuire un poisson dans un bouillon salé. Beurre salé, dans lequel du sel a été mis après le barattage, par opposition à Beurre doux. Harengs marinés et salés. Subst. Un salé, morceau de viande de porc conservé par salaison. Petit salé aux lentilles.
▪ Par extension. Des joues salées de larmes. Avoir la peau salée après un bain de mer.
3.  Fig. et fam. Piquant, vif (vieilli). Une épigramme salée.
▪ Par extension. Leste, licencieux. Un jeu de mots salé. Se dit aussi d’un prix abusif. La note est salée. (Dans ces emplois, on dit aussi, moins souvent, Poivré.)
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