statue

STATUE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle, estatüe, puis statue. Emprunté du latin statua, de même sens, lui-même dérivé de statuere, « poser, établir ».
■  Ouvrage de sculpture en ronde bosse, représentant dans leur entier une divinité, un être humain, un animal ou encore une idée abstraite. Statue de marbre, de bronze, de pierre. Statue en argile. Dans l’Ancien Testament, la femme de Loth fut changée en statue de sel. Statue polychrome. Statue de grandeur naturelle, statue grandeur nature. Une statue colossale, monumentale. Une statue d’Hermès, de Vénus. La statue chryséléphantine de Zeus à Olympie était une des sept merveilles du monde. « La Liberté éclairant le monde », de Bartholdi, est couramment appelée « statue de la Liberté ». Une statue de Napoléon se trouve dans l’ancienne chapelle du palais de l’Institut de France. La statue de Balzac réalisée par Rodin. Des statues animalières de Barye, de Pompon. Modeler, couler une statue. Dresser, élever une statue à la gloire d’un héros. Mutiler, abattre, renverser, déboulonner des statues. Le socle d’une statue. Une niche renfermant la statue d’un saint.
▪ Loc. Statue équestre, qui représente un personnage à cheval, par opposition à Statue pédestre. La statue équestre de Pierre le Grand, à Saint-Pétersbourg, est l’œuvre du sculpteur français Falconet. Statue iconique, isolée, engainée, voir Iconique, Isolé, Engainé.
▪ Expr. Immobile, raide, droit comme une statue. Fig. Statue aux pieds d’argile, voir Argile. La statue du Commandeur, par allusion au mythe de don Juan, désigne quelqu’un qui en impose par son autorité morale ou qui vient annoncer le châtiment d’un coupable.
 Titre célèbre : La Statue intérieure, de François Jacob (1987).
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