sueur

SUEUR

nom féminin
Étymologie : xe siècle. Issu du latin sudor, de même sens, lui-même dérivé de sudare, « suer ».
■  Liquide aqueux produit par des glandes exocrines de la peau appelées glandes sudoripares (on dit aussi Transpiration). La sueur a pour fonction de rafraîchir l’organisme. Une sueur due au stress. Une sueur abondante, malodorante. Un athlète couvert de sueur. La sueur perlait sur son front. Elle était tout en sueur, toute dégoulinante de sueur. Désigne aussi parfois le fait d’excréter ce liquide. Ce médicament provoque la sueur. Il lui prit une sueur, une petite sueur.
▪ Fig. Souvent au pluriel. Travail intense, peine que l’on se donne pour venir à bout de quelque chose. Après bien des fatigues et des sueurs, il est parvenu à ses fins.
▪ Par analogie. Sueur de sang, que Jésus-Christ, selon l’Évangile de saint Luc, a versée au jardin des Oliviers ; désigne une maladie très rare dans laquelle le patient sécrète du sang par les pores de la peau.
▪ Loc. et expr. Sueur froide, transpiration qu’accompagne une sensation de froid et qui peut être due à divers facteurs pathologiques et psychologiques ; fig., peur intense. Cette perspective lui donne des sueurs froides. Fig. S’engraisser de la sueur d’autrui, faire travailler les autres à sa place et s’enrichir à leurs dépens. Arroser la terre de ses sueurs, travailler péniblement la terre. Gagner son pain à la sueur de son front, au prix d’un dur labeur (expression proverbiale empruntée de la Genèse et rappelant le châtiment d’Adam).
 Titre célèbre : Sueur de sang, de Pierre Jean Jouve (1933).
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