saint-synode

SYNODE

nom masculin
Étymologie : xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien synodus, « réunion, concile », du grec sunodos, « réunion, assemblée » et, en grec chrétien, « concile, synode », lui-même composé à l’aide de sun, « avec », et hodos, « route, chemin, voyage ».
■  Marque de domaine : religion chrétienne. Dans l’Antiquité et au Moyen Âge. Assemblée d’évêques (en ce sens, on dit aussi Concile) ; réunion de clercs convoquée par un évêque. Lors du synode de Tours, qui fut réuni par Charlemagne en 813, il fut décidé que les homélies pourraient être prononcées en langue romane. Le synode d’Auxerre, qui eut lieu peu après 585, est le plus ancien synode tenu au sein d’un diocèse dont on ait trace.
▪ Désigne aujourd’hui diverses assemblées ecclésiastiques. Chez les catholiques, depuis le concile de Vatican II. Synode des évêques ou synode épiscopal, assemblée composée d’évêques du monde entier, que le pape convoque pour traiter de questions particulières. Synode diocésain, qui regroupe des prêtres et des fidèles d’un diocèse autour de l’évêque.
▪ Chez les protestants. Synode régional, composé de représentants, pasteurs et laïcs, désignés par les divers conseils presbytéraux. Synode national, qui réunit des représentants élus par les synodes régionaux.
▪ Dans les Églises orthodoxes. Le saint-synode, assemblée collégiale permanente, chargée de diriger les affaires de l’Église. Le saint-synode de Russie a été créé par Pierre le Grand en 1721 pour remplacer le patriarcat de Moscou. Le saint-synode de Constantinople.
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