théologie

THÉOLOGIE

nom féminin
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien theologia, de même sens, du grec theologia, « étude des choses divines », puis, en grec chrétien, « recherche sur la Révélation du Christ », dérivé de theologos, « qui traite des choses divines ».
■  Science qui, chez les chrétiens, traite de Dieu et des questions religieuses à la lumière de la Révélation. Traité de théologie. Cours, thèse de théologie. Docteur en théologie. Professeur de théologie. La faculté de théologie de l’Institut catholique de Paris. L’apologétique, l’ascétique, l’eschatologie sont des parties de la théologie. Théologie apophatique, dogmatique, positive, spéculative, voir Apophatique, Dogmatique, Positif I, Spéculatif. Théologie morale, qui réfléchit aux principes devant gouverner les actes. Théologie mystique, qui étudie l’union de l’âme avec Dieu. Le dogme de l’Immaculée Conception dans la théologie catholique.
▪ Par métonymie. Doctrine relevant de cette science et propre à un auteur, à un courant religieux, etc., ou qui s’attache à un sujet spécifique. La théologie des Pères de l’Église. La théologie unitarienne. La théologie de la Résurrection, de l’Eucharistie. Théologie de la libération, voir Libération.
▪ Par analogie. La théologie des païens de l’Antiquité. Dans les pays musulmans, la théologie est enseignée dans les medersas. Selon la théologie chiite.
▪ Par extension. Marque de domaine : philosophie. Théologie rationnelle, branche de la métaphysique spéciale qui traite, en s’appuyant sur la raison et l’expérience, de l’existence, de la nature, des attributs de Dieu (on disait aussi Théodicée).
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