tonnerre

TONNERRE

nom masculin
Étymologie : xie siècle. Issu du latin tonitrus, de même sens, lui-même dérivé de tonare, « tonner ».
1.  Bruit engendré par la foudre et que l’on perçoit, plus ou moins longtemps après l’éclair, selon la distance à laquelle on se trouve du lieu où cet éclair s’est produit. Le tonnerre commençait à gronder. Le fracas du tonnerre. Un roulement de tonnerre. Poét. Le maître du tonnerre, Jupiter.
▪ Par métonymie. Vieilli. La foudre elle-même. Le tonnerre tombe d’ordinaire sur les lieux les plus élevés. Prov. Toutes les fois qu’il tonne, le tonnerre ne tombe pas, les menaces ne sont pas toujours suivies d’effet.
▪ Par analogie. Bruit assourdissant. Entendre au loin le tonnerre de l’artillerie. Un tonnerre d’applaudissements.
▪ Loc. et expr. Coup de tonnerre, bruit violent et bref causé par la foudre et, fig., ce qui se produit de manière inattendue et frappe les esprits. Cette confession a été un coup de tonnerre pour sa famille. Ce fut comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, se dit en parlant d’un évènement imprévu et dramatique. De tonnerre, se dit d’un son retentissant. Une voix, un bruit de tonnerre. Fam. Du tonnerre, du tonnerre de Dieu, formidable, extraordinaire. C’est un spectacle du tonnerre. Adverbialement. Son affaire a marché du tonnerre de Dieu.
▪ Dans des jurons. « Tonnerre de Brest ! » est l’une des expressions favorites du capitaine Haddock dans les albums de « Tintin ». Mille tonnerres ! Tonnerre de Zeus !
2.  Marque de domaine : armes. Partie renforcée du canon de certains fusils ou pistolets, où l’on met la charge et où se produit l’explosion au moment du tir.
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