trope

TROPE

nom masculin
Étymologie : xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin tropus, « trope » et « chant, mélodie », du grec tropos, « tour ; manière, mode » et « chant, mélodie ; façon de s’exprimer », lui-même dérivé de trepein, « tourner ».
1.  Marque de domaine : rhétorique. Figure de mots qui consiste à étendre ou à détourner la signification première d’un terme, d’une expression. La métaphore, la métonymie, l’antonomase sont des tropes.
 Titre célèbre : Des tropes ou Des différents sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue, traité de Du Marsais (1730).
2.  Marque de domaine : philosophie. Chez les sceptiques grecs, argument par lequel on montre l’impossibilité d’atteindre la vérité et, conséquemment, la nécessité de suspendre le jugement. Les dix tropes de la suspension ont été exposés par Énésidème, puis par Sextus Empiricus.
3.  Marque de domaine : musique. Dans le plain-chant, procédé de composition par lequel on développe un chant liturgique et qui consiste notamment en l’addition, l’interpolation ou la substitution de phrases musicales ou chantées.
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