vernis

VERNIS

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin médiéval veronice, « résine », emprunté du grec byzantin berenikê, de même sens, lui-même probablement tiré de Berenikê, nom d’une ville de Cyrénaïque dont ce produit serait originaire.
↪ voir aussi : II. Vernis (n. m.)
1.  Produit composé d’une résine, d’une gomme ou d’une matière synthétique similaire dissoute dans une huile, une essence ou un alcool et qui, appliqué sur une surface, un objet, forme en durcissant une pellicule protectrice lisse et translucide généralement luisante ; cette pellicule elle-même. Mettre du vernis sur du bois, du métal. Passer un vernis sur une table, une peinture à l’huile, une carrosserie. Un vernis mat, brillant. Un vernis incolore, teinté. Vernis marin, que l’on utilise pour protéger les bois, les huisseries, etc. exposés aux intempéries. Vernis gras, fabriqué avec une huile siccative. Des vernis acryliques. Du vernis à ongles. Ce vernis se ternit, s’écaille, se craquelle.
▪ Par extension. Glaçure contenant des sels alcalins, du plomb ou du bore, dont on recouvre une céramique. Appliquer une couche de vernis sur une poterie. Le vernis d’une porcelaine. Un vernis polychrome.
▪ Fig. et péj. Ce qui donne à quelqu’un, à quelque chose une apparence brillante, avantageuse, des dehors séduisants. Un vernis d’élégance, de culture. Un vernis de politesse dissimule sa méchanceté. Quelques références savantes donnent un vernis de sérieux à cet ouvrage.
▪ Expr. fig. Gratter le vernis, faire apparaître ce qui est caché sous des dehors flatteurs, dépasser les apparences pour atteindre la réalité (on dit aussi Gratter la croûte).
2.  Marque de domaine : botanique. Vernis du Japon, nom donné à un sumac dont la sève résineuse et toxique entre dans la composition de certaines laques. Le vernis du Japon est aussi appelé « arbre à laque ».
▪  Vernis du Japon désigne aussi abusivement l’ailante glanduleux et d’autres espèces proches.
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