bourse
2e édition
BOURSE.
s. f.■
Petit sac de cuir, ou d’ouvrage, p. 176qui s’ouvre & qui se ferme avec des cordons, & où on met ordinairement l’argent qu’on veut porter sur soy. Bourse de cuir. bourse de cheveux. bourse de tissu. bourse de point d’Espagne. bourse à ressort. une bourse bien garnie. une bourse plate & vuide d’argent. vuider sa bourse. mettre la main à la bourse. tirer de l’argent de sa bourse. ouvrir, fermer sa bourse.
On dit, Demander la bourse, & Faire rendre la bourse, pour exprimer ce que font les voleurs de grands chemins ; Et Couper la bourse, coupeur de bourse, En parlant Des filoux qui derobent avec adresse.
On appelle, Bourse de jettons, Une sorte de grande bourse de velours, où on met ordinairement un cent de jettons, Le Garde du Thresor Royal porte tous les premiers jours de l’an, une bourse de jettons d’or au Roy.
On appelle aussi, Bourses, De longues poches de cuir qu’on met à l’entrée d’un terrier, pour prendre les lapins qu’on chasse au furet. Prendre des lapins dans les bourses.
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Bourse, Se dit aussi d’Un petit sac de taffetas noir, où l’on enferme ses cheveux par derriere pour les conserver. Mettre ses cheveux dans une bourse.
On dit fig. d’Un homme qui preste volontiers de l’argent à ses amis, lorsqu’ils en ont besoin, que Sa bourse est ouverte à ses amis ; Et que Toutes les bourses sont fermées, pour dire, qu’On ne trouve point d’argent à emprunter sur la place.
On dit aussi fig. d’Un homme qui relasche de ses droits pour l’accommodement d’une affaire & pour le bien de la paix, qu’Il s’est laissé couper la bourse ; Et De l’Arbitre qui l’y a disposé, ou qui l’y a condamné, que C’est celuy qui luy a coupé la bourse. On dit aussi fig. d’Une femme qui vient quester pour les pauvres, pour les Predicateurs, &c. qu’Elle vient couper charitablement la bourse.
On dit, Avoir la bourse, tenir la bourse, manier la bourse, pour dire, Avoir le maniment de l’argent. Et De plusieurs personnes qui font leur despense en commun, qu’Ils font bourse commune. qu’Ils n’ont, qu’ils ne font qu’une bourse. On dit aussi, Au plus larron la bourse, pour dire, Donner l’argent à garder, la despense à faire, à celuy dont on auroit deu le plus se defier : Et Faire une affaire sans bourse deslier, pour dire, Sans donner de l’argent ; Et d’Un homme riche & pecunieux, que C’est une bonne bourse.
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Bourse, En parlant Des payements qui se font en Turquie, se prend pour La somme de cinq cents escus. Ainsi on dit qu’On a distribué vingt bourses, trente bourses aux Janissaires, pour dire, qu’On leur a distribué la valeur de trente mille francs, ou de quarante-cinq mille francs de nostre monnoye.
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Bourse, Se dit aussi d’Une pension fondée dans un College pour entretenir un pauvre Escolier durant le cours de ses estudes ; Et comme il y a des pensions plus fortes les unes que les autres, on appelle, Grandes bourses, Les pensions les plus fortes ; Et Petites bourses, Les moindres pensions.
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Bourse, Se dit aussi en plusieurs Villes, Du lieu où s’assemblent les Marchands & les Banquiers pour traiter de leurs affaires. La Bourse de Bourdeaux, de Roüen, de Toulouse, d’Anvers, d’Amsterdam, &c.
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Bourses, au pluriel, Se dit De la peau qui enveloppe les testicules. Avoir les bourses enflées. avoir un hydrocele dans les bourses.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- bourrer, v. tr.
- bourrette, n. f.
- bourriche, n. f.
- bourrichon, n. m.
- bourricot, n. m.
- bourrin, n. m.
- bourrique, n. f.
- bourriquet, n. m.
- bourroche, n. f. [3e édition]
- bourru, -ue, adj.
- bourse [I], n. f.
- bourse [II], n. f.
- bourse-à-pasteur, n. f.
- boursicot, n. m.
- boursicotage, n. m.
- boursicoter, v. intr.
- boursicoteur, -euse, n.
- boursicotier, -ière, n.
- boursier, -ière [I], n.
- boursier, -ière [II], n.