cou
3e édition
COL.
(On prononce & on écrit plus ordinairementCOU.
) s. m.■
La partie du corps qui joint la tête aux épaules. Long cou. Grand cou. Gros cou. Avoir un mal de cou. Avoir mal au cou. Mouchoir de cou. Un tour de col ou tour de cou. Avoir le cou de travers. Allonger le cou. Tordre le cou à un poulet. Il a pensé se rompre le cou. Se casser le cou. Pancher le cou. Charger quelque chose sur son cou. Porter sur son cou, à son cou. Le chignon du cou. La nuque du cou, ou du col.
p. 302Dans la Poësie, pour éviter la rencontre des voyelles, on dit, Col au lieu de Cou. Et on le dit aussi dans quelques phrases du langage ordinaire. Col tors. Il a le col court.
On dit, d’Une personne qui a le cou long & grêle, qu’Elle a le cou d’une grue.
On dit prov. d’Une personne qui porte un grand fardeau & d’autres choses, qu’Il en a chargé son cou.
On dit, Sauter au cou. Se jeter au cou de quelqu’un, pour dire, L’embrasser avec beaucoup de tendresse, beaucoup d’affection.
On dit prov. & dans le discours familier & bas, qu’Un homme sera pendu par son cou, pour dire simplement, qu’Il sera pendu.
On dit parmi le peuple, Prendre ses jambes à son cou, pour dire, Partir sur l’heure ou s’enfuir. Il prit ses jambes à son cou & s’en alla.
On dit, Couper le cou à quelqu’un, pour dire, Séparer sa tête de son corps, lui trancher la tête. Il fut condamné à avoir le cou coupé.
On dit figur. Rompre ou casser le cou à un homme, pour dire, Lui rendre de mauvais offices, qui ruinent sa fortune.
Et, Rompre le cou à une affaire, pour dire, Empêcher qu’elle ne se fasse, la faire échouer.
On dit, qu’Un homme s’est cassé le cou, pour dire, qu’Il a gâté ses affaires, qu’Il a ruiné sa fortune.
On appelle, Le col de la vessie. Le col de la matrice, Ce qui est comme l’embouchure de ces parties. En ces exemples on prononce toujours Col.
On dit aussi, Le cou d’une bouteille, le col ou le cou d’un matras, pour désigner cette partie longue & étroite par où on emplit, & on vuide ces vases.
On appelle, Cou de chemise, cou de rabat, cou de pourpoint, La partie supérieure de la chemise, du rabat, du pourpoint, qui embrasse le cou.
On appelle Col, Une espèce de cravate sans pendans. La mode de porter des cols n’est pas ancienne.
En parlant d’un passage étroit entre deux montagnes, on dit toujours Col. Le col de Pertuis. Le col de.... Nous nous saisîmes des cols des montagnes.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.
VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- cotte, n. f.
- cotteron, n. m. [7e édition]
- cotula, n. f. [5e édition]
- cotutelle, n. f.
- cotuteur, -trice, n.
- cotyle, n.
- cotylédon, n. m.
- cotylédoné, -ée, adj.
- cotylédones, n. f. pl. [8e édition]
- cotyloïde, adj.
- cou, n. m.
- couac, n. m.
- couard, -arde, adj.
- couardement, adv. [7e édition]
- couardise, n. f.
- couchage, n. m.
- couchant, -ante, adj. et n.
- couche, n. f.
- couche-culotte, n. f.
- couchée, n. f. [8e édition]