étouffer
3e édition
ETOUFFER.
v. a.■
Suffoquer, faire perdre la respiration. L’esquinancie l’a étouffé. Cette nourrice en dormant a étouffé son enfant. Il a été étouffé d’un catarre. Le singe étouffe ses petits à force de les embrasser. Les mauvaises herbes étouffent les bleds.
Il est quelquefois neutre, & signifie, Avoir la respiration empêchée. Il n’y a point d’air dans cette chambre, on y étouffe. Nous pensâmes étouffer de chaud. Délacez cette femme, elle étouffe.
On dit figur. Etouffer de rire, pour dire, Rire avec excès. Il est du style familier.
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Etouffer, signifie fig. Supprimer, cacher, dompter. Je ne saurois étouffer ma douleur. Tâchez d’étouffer vos soupirs, vos plaintes, vos ressentimens.
On dit encore figur. Etouffer une affaire. Etouffer une querelle, pour dire, Empêcher qu’elles n’éclatent.
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Etouffer, signifie aussi, Détruire, dissiper. Etouffer une révolte, une hérésie, une sédition, une guerre civile, une erreur.
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Etouffé, ée. participe passif.
En termes de l’Ecriture-Sainte, on appelle. Viandes étouffées, La chair des animaux qu’on avoit tuez sans verser leur sang.
On dit, Un air étouffé, pour dire, Etouffant.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- étonnure, n. f.
- étoquiau, n. m.
- etoudeau, n. m. [1re édition]
- étouffade, n. f.
- étouffage, n. m.
- étouffant, -ante, adj.
- étouffé, -ée, adj.
- étouffe-chrétien, n. m. inv.
- étouffée (à l'), loc. adv. et loc. adj.
- étouffement, n. m.
- étouffer, v. tr., intr. et pron.
- étouffoir, n. m.
- étoupage, n. m.
- étoupe, n. f.
- étoupement, n. m.
- étouper, v. tr.
- étoupille, n. f.
- étoupiller, v. tr.
- étoupillon, n. m.
- étourderie, n. f.