penchant

3e édition

[II.] PENCHANT.

s. m.
↪ voir aussi : [I.] Penchant, ante (adj.)
■  Pente, terrein qui va en baissant. Le penchant d’une montagne. Le penchant d’un précipice.
p. 304On dit figurément, Se retenir sur le penchant du précipice : Et cela se dit, d’Une personne, qui sur le point de se laisser aller dans le désordre, de s’engager dans quelque mauvais parti, se retient tout d’un coup par une ferme résolution.
On dit aussi figur. Etre sur le penchant de sa ruine, pour dire, Etre sur le point d’être ruiné. Cet homme est sur le penchant de sa ruine. Un Empire, un Etat qui est sur le penchant de sa ruine.
On dit encore, que La fortune, que la faveur d’un homme est sur son penchant, pour dire, qu’Elle est sur le déclin : Et figurément on dit, Le penchant de l’âge, pour dire, Le déclin de l’âge.
■ Penchant, signifie aussi fig. Propension, inclination naturelle de l’ame. Son penchant le porte à toute sorte de plaisirs. Il a du penchant pour tous les plaisirs. Son penchant l’entraîne, l’emporte à toute sorte de débauches. Suivre son penchant. Se laisser aller à son penchant. Résister à son penchant. C’est là son penchant. Avoir du penchant pour l’étude. Avoir plus de penchant pour une personne que pour une autre.
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