proscrire
4e édition
PROSCRIRE.
v. a.■
Condamner à mort par autorité légitime ou par autorité usurpée, mais sans forme judiciaire, & en publiant simplement par une affiche le nom de ceux qui sont condamnés. Sylla proscrivit trois ou quatre mille Citoyens Romains. Les Triumvirs proscrivirent tous leurs ennemis. En quelques États, on proscrit en mettant à prix la tête d’un criminel. Et dans ce dernier exemple, le mot de Proscrire n’exclud point la forme judiciaire. Son plus grand usage est en parlant d’Histoire Romaine.
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Proscrire, signifie aussi, Éloigner, chasser. Cet homme est dangereux, il faut le proscrire de nos assemblées.
Il se dit aussi au figuré, en parlant Des termes d’une langue. Ce mot n’est pas François, il faut le proscrire. On l’a proscrit.
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Proscrit, ite. participe. On l’emploie quelquefois substantivement. Être du nombre des proscrits.
Il se dit au figuré De ceux qui n’osent retourner en leur pays, à cause de quelque mauvaise affaire. Ce sont de malheureux proscrits.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- prorogation, n. f.
- proroger, v. tr.
- prosaïque, adj.
- prosaïquement, adv.
- prosaïser, v. intr. et tr.
- prosaïsme, n. m.
- prosateur, n. m.
- proscenium, n. m.
- proscripteur, n. m.
- proscription, n. f.
- proscrire, v. tr.
- proscrit, -ite, n.
- prose, n. f.
- prosecteur, n. m.
- prosélyte, n.
- prosélytisme, n. m.
- prosencéphale, n. m.
- prosimiens, n. m. pl.
- prosobranches, n. m. pl.
- prosodie, n. f.