border

5e édition

BORDER.

v. a.
■  Garnir l’extrémité de quelque chose, comme d’une jupe, d’un manteau, etc. en y cousant un ruban, un galon, un morceau d’étoffe, etc. Border un manteau, le border d’hermine. Border un chapeau d’un galon d’or.
Il se dit aussi De ce qui s’étend le long de certaines choses, et qui y sert comme de bord. Ce quai, cette chaussée, bordent la rivière. Une belle prairie qui borde un étang. Une grande allée d’arbres borde la rivière. Tout le chemin étoit bordé de monde.
Border la haie, en termes de Guerre, signifie, Disposer des troupes sur un des deux côtés d’un chemin, d’une rue. Les Régimens des Gardes bordent la baie dans les rues quand le Roi vient à Paris.
On dit, qu’Un lieu est bordé de précipices, pour dire, qu’Il y a des précipices tout autour.
On dit, Border un lit, pour, Engager le bout des draps et de la couverture entre le bois de lit et la paillasse, ou le matelas ; Border un filet, pour dire, Attacher une corde autour d’un filet pour le rendre plus fort ; en termes de Jardinage, Border une allée, pour dire, Y planter une bordure ; en termes de Marine : Border une voile, pour, L’arrêter par en bas ; et Border un vaisseau ennemi, pour, Le suivre de côté, afin de l’observer.
Border, en termes de Marine, signifie aussi, Côtoyer, marcher le long des côtes. La flotte ne fit que border les côtes.
Bordé, ée. participe. Chapeau bordé. Un parterre bordé de fleurs. Un bassin bordé de gazon.
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