moucher

5e édition

MOUCHER.

v. a.
■  Presser les narines pour en faire sortir les superfluités, les humeurs qui tombent dans le nez. Mouchez cet enfant. Dites-lui qu’il se mouche. Mouchez-vous.
On dit proverbialement et figurém. Qui se sent morveux se mouche, pour dire, que Ceux qui se sentent coupables du défaut dont on parle, peuvent s’appliquer ce qu’on dit, si bon leur semble.
On dit aussi proverbialement d’Un homme habile, et à qui il n’est pas aisé d’en faire accroire, que C’est un homme qui ne se mouche pas du pied. Il est populaire.
On dit proverbialement et populairement, Cela étoit bon du temps qu’on se mouchoit sur la manche, pour dire, Au temps passé, au bon vieux temps.
■ Moucher, se dit aussi d’Une chandelle, d’une bougie, d’un flambeau, pour dire, Ôter le bout du lumignon, lorsqu’il empêche la chandelle, le flambeau, la bougie de bien éclairer. Mouchez ces flambeaux, ces chandelles. Vous les avez mouchés trop court, trop près.
■ Moucher, signifie aussi, Espionner. La Police l’a fait moucher.
■ Mouché, ée. participe.
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