ministre

6e édition

MINISTRE.

s. m.
■  Celui dont on se sert pour l’exécution de quelque chose. Dans cette acception, il n’est guère usité qu’au sens moral. Être le ministre des passions d’autrui, le ministre de ses volontés, de ses vengeances.
Ministre, se dit plus ordinairement de Ceux dont le prince a fait choix pour les charger des principales affaires de l’État, et pour en délibérer avec eux. Le roi l’a fait, l’a nommé ministre. Les ministres furent d’un avis unanime. Le ministre de l’intérieur, de la guerre, de la marine, des finances, des affaires étrangères, de la justice. Le ministre ayant le département de l’intérieur. Le ministre secrétaire d’État au département de l’intérieur. Ministre à portefeuille. Président du conseil des ministres. Le premier ministre de telle cour.
Ministres d’État, ministres sans portefeuille, Ministres qui n’ont pas de département, p. 210et qui ne sont appelés que pour le conseil.
Ministre, se dit aussi Des ambassadeurs, des hauts agents diplomatiques, envoyés par les princes dans les cours étrangères. Les ministres étrangers jouissent de certains priviléges dans les cours où ils sont.
Ministre plénipotentiaire, Celui qui a un plein pouvoir pour traiter quelque affaire importante.
Les ministres de Dieu, de la parole de Dieu, de Jésus-Christ, de l’Évangile, de la religion ; les ministres des autels, Les prêtres en général.
Parmi les Luthériens et les Calvinistes, Ministre du saint Évangile, ou Ministre de la parole de Dieu, ou simplement Ministre, Celui qui fait le prêche. Les ministres calvinistes, luthériens, protestants, anglicans.
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