admettre

7e édition

ADMETTRE.

v. a. Conjugaison : (Il se conjugue comme Mettre.)
■  Recevoir une personne à la participation de quelque avantage. Admettre quelqu’un dans une société, dans une compagnie, à sa table. Admettre quelqu’un au rang, au nombre de ses amis. Admettre aux ordres sacrés. Admettre à la sainte table. Admettre à la communion de l’Église. Admettre aux sacrements, à la participation des sacrements. Il fut admis à l’audience du prince.
Admettre quelqu’un à se justifier, Permettre qu’il expose ce qui peut le justifier, consentir qu’il se justifie dans les formes. On a dit de même, Admettre quelqu’un à ses preuves justificatives, à ses faits justificatifs. On dit aussi, dans le même sens, Admettre quelqu’un à faire preuve, et mieux à prouver.
Admettre les raisons, les excuses de quelqu’un, Les recevoir pour bonnes, pour valables. On dit à peu près dans le même sens, Admettre une requête.
Admettre, se dit quelquefois figurément en parlant Des choses. Cette affaire n’admet point de retard, Ne doit souffrir aucun retard. Cette substance admet dans sa composition tel élément, Il entre tel élément dans sa composition.
Admettre, signifie aussi, Reconnaître pour véritable. Les philosophes admettent pour principe que… Les philosophes n’admettent plus les qualités occultes. Vous admettez que… C’est un fait que je n’admets pas, que je ne puis admettre.
Admis, ise, part. passé.
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