de

I. DE

préposition
Étymologie : ixe siècle. Du latin classique de, préposition qui marquait la séparation, l’éloignement, l’union, l’association, la partition, la conséquence, l’origine, et qui a servi, dès la période classique, dans la langue familière, à renforcer les formes d’ablatif, puis a concurrencé, en bas latin, le génitif partitif et de possession.
↪ voir aussi : II. De (prép.)
■  Devant une voyelle ou un h muet, s’élide en d’ (le vent d’ouest, une affaire d’honneur). Se contracte, avec l’article défini masculin singulier Le, en Du (la porte du logis) et, avec l’article défini pluriel Les, en Des (la vie des animaux).
▪ De introduit un complément rattaché à un nom, à un pronom, à un adjectif, à un verbe, à un adverbe, ou un complément circonstanciel. Selon qu’elle emprunte les significations propres de la préposition latine De, les significations des prépositions latines Ex ou Ab qui s’y sont ajoutées, ou celles qu’exprimait le génitif latin, la préposition De sert à marquer divers rapports sémantiques, à former une dénomination, à construire diverses tournures grammaticales. Elle entre dans un grand nombre de locutions conjonctives, prépositives et adverbiales, dans de très nombreuses expressions, qui seront traitées au mot principal.
I. De introduit un complément indiquant le point de départ, l’origine. II. De introduit un complément indiquant un rapport d’appartenance, de dépendance. III. De introduit un complément qui caractérise, qui détermine. IV. De introduit un complément permettant de désigner un objet, une personne parmi d’autres en y associant un nom qui lui est propre. V. De est utilisée dans diverses constructions et locutions, où son rôle est essentiellement grammatical.

I.

I. La préposition De introduit un complément indiquant le point de départ, l’origine.
A.  Le complément introduit par De indique un point de départ.
1.  Dans l’espace. D’où vient-il ? Il arrive de Londres. Partir de chez soi. Descendre de cheval. Ôtez-vous de là ! Arracher un clou de la muraille. S’écarter de la route. Les mots qu’on a retranchés de ce passage. J’ai vu la scène de ma fenêtre. Par analogie. L’endroit, le point de repère, à partir duquel on mesure une distance. Paris est à trente lieues d’Orléans. Il était loin de moi, à deux pas de moi, près de moi. Proche de la ville. La maison voisine de l’église. Fig. Il se vit à deux doigts de sa perte.
▪ En corrélation avec À ou En pour marquer le point de départ et le point d’arrivée. De Paris à Lyon. De France en Angleterre. Aller de ville en ville, de château en château. L’espace qui s’étend du fleuve à la montagne. Examiner quelqu’un de la tête aux pieds.
▪ Par extension. Indique le point de vue sous lequel on considère ce dont on parle. Regarder de face, de profil. Attaquer l’ennemi du côté droit. Observer de près, de loin. Spécialement. Derrière un adjectif avec le sens de Quant à. Être large d’épaules, brun de peau. Sain de corps et d’esprit. Avare de paroles.
2.  Dans le temps. Depuis, dès. Leur mésentente date de l’année dernière. Une institution qui date du Moyen Âge. Du vin de 1947.
▪ En corrélation avec À ou En. D’ici à ce temps-là, d’ici là. Du jeudi au dimanche, d’aujourd’hui en huit. Du matin au soir. De temps en temps, de jour en jour, d’heure en heure, de moment en moment. Travailler de huit heures jusqu’à midi.
3.  En corrélation avec À, dans une comparaison, une mise en rapport, un rapprochement entre deux objets ou deux personnes, équivaut à Entre… et… Quelle différence de l’ébauche à l’œuvre achevée, de cet homme à celui-là ! Traiter d’égal à égal, de pair à pair, de puissance à puissance.
4.  Par analogie. Hors de, à partir de, en parlant d’un état initial. Émerger de l’oubli. Sortir de la misère. Se réveiller d’un profond sommeil. D’employé, il est devenu patron. Passer de l’amour à la haine. En parlant d’une quantité. Leur nombre est passé de dix à vingt. Réduire le déficit de trente à quinze millions. Pour établir une estimation. Ils étaient de vingt à vingt-cinq. La réparation prendra de huit à dix jours.
5.  Indique la matière à partir de laquelle on fait quelque chose ; ce qui sert à faire quelque chose. À partir de. L’huile qu’on extrait des olives. Tirer d’un bloc de marbre une statue. Par extension. Indique la matière dont est faite une chose. En. Un pont de pierre. Un tas de sable. Une porte de bois. Un collier de perles. Une tasse de porcelaine. Une robe de velours. Une goutte d’eau. Fig. Un regard d’acier. Un cœur d’or. Un sommeil de plomb.
B.  Le complément introduit par De indique ce qui est à l’origine.
1.  La cause physique ou morale d’une action, d’un état. À cause de. Mourir de froid, de faim. Crier, pleurer de joie. C’est de sa faute. Honteux d’avoir menti. De désespoir, il s’est enfui. Joyeux de se retrouver. On l’a félicité de ce qu’il avait fait. Se réjouir de cette nouvelle, de ce succès.
▪ Spécialement. De introduit l’agent dans des constructions passives. Il a été percé de flèches, criblé de balles. Se faire suivre de ses gens. Pour n’être vu de personne. Il est connu de tous.
2.  La personne de qui l’on tient une chose, une qualité, une fonction, etc. Ce meuble lui vient de ses parents. Je l’ai reçu de lui-même, de ses propres mains. Recevoir de quelqu’un une lettre, une marque d’affection. Un talent qui se transmet de père en fils, de génération en génération.
▪ Par analogie. Le pays, la ville, la personne que l’on représente. Un ambassadeur de France. Les députés de Paris. Marque de domaine : histoire. De par le roi, formule qui se mettait au commencement de divers actes publics portant sommation, injonction, etc. De par le roi, la loi et justice, formule qu’on mettait en tête des jugements qui autorisaient la saisie ou la vente des biens meubles et immeubles.
▪ Spécialement. L’auteur d’une œuvre, le créateur de quelque chose. Une tragédie de Corneille. Les tableaux de Raphaël. Les villas de Palladio. La table de Mendeleïev.
3.  L’origine géographique d’un produit, d’un objet fabriqué. Le vin de Bourgogne, de Bordeaux. Le fromage de Roquefort. Le minerai de fer de Suède. Une poupée de Nuremberg.
4.  La règle qu’on suit, en raison de laquelle on agit. Selon, conformément à. Les démarches de règle. Les cérémonies d’usage. Je fais ce qui est de mon devoir. Ce n’est pas de jeu, de mise, de bonne guerre. La tenue de rigueur. Succéder à quelqu’un de droit, de fait. Ce n’est plus de mode. Un cadeau de son goût. Je suis de votre avis.

II.

II. La préposition De introduit un complément indiquant un rapport d’appartenance, de dépendance.
1.  Le complément introduit par De indique l’objet, l’ensemble auquel appartiennent un ou plusieurs êtres, une ou plusieurs choses. La lame d’une épée. Le pied d’une table. Les colonnes d’un temple. Quelques gouttes de cette potion. La moitié d’un pain. Recevoir le tiers, le quart de la somme. Perdre une partie, la totalité de sa fortune. Quelques membres de l’assemblée. Vingt hommes du bataillon. Les timbres de sa collection. Les vêtements de sa garde-robe. Les arbres de la forêt. Les habitants de Paris.
▪ Spécialement. De introduit le complément du superlatif relatif. Le plus habile de ces deux ouvriers. Le meilleur élève de la classe. La plus célèbre des cantatrices. En termes d’Écriture sainte, pour exprimer l’excellence d’un être, d’une chose. Le saint des saints. Le roi des rois. Le Cantique des cantiques. Vanité des vanités. Par analogie. Fam. Le dernier des derniers. Le fin du fin.
2.  Le complément introduit par De établit le lien qui rattache à une personne ou à une chose précise une autre personne, une autre chose, un fait, une qualité, etc.
▪ En parlant d’une chose, d’une qualité et, par extension, d’une action, d’un fait, indique qui en est le possesseur, à qui on les rattache. Le livre de Pierre. La maison de mon frère. L’étude du notaire. La beauté de cette femme. L’intelligence de cet enfant, de cet animal. Le nom, le métier de cette personne. L’intervention des pompiers. Le départ, l’arrivée de mes parents.
▪ En parlant de deux ou plusieurs personnes, indique le lien familial, social, professionnel, etc., qui les unit. Le père d’Alexandre. Le frère de mon ami. La femme, la veuve d’un tel. Les héritiers du défunt. Les compagnons d’Ulysse. Les disciples de Socrate. Les ennemis d’une personne. La secrétaire du directeur. Le trésorier de l’association.
▪ En parlant de la nature, de la qualité de quelque chose. La couleur d’une fleur. La largeur du fleuve. La durée d’un voyage. La profondeur d’un puits. L’éclat de l’or. L’importance de cette affaire. Le sujet d’un discours. Le sens d’un mot.

III.

III. La préposition De introduit un complément qui caractérise, qui détermine.
A.  Le complément introduit par De classe quelqu’un ou quelque chose dans une catégorie.
1.  Indique la classe, le type à quoi appartient ce dont on parle. Un jour de fête. Un acte de vente. Un titre de propriété. Une affaire de famille. Un prix de poésie. Expr. Un cadeau de roi. Une vie de chien, de coq en pâte. Une langue de vipère.
▪ Dans une échelle de grandeur, une classification chiffrée. Une équation du second degré. Des étoiles de première grandeur. Un hôtel de première catégorie. Par analogie. Un auteur, un ouvrage de premier ordre. Une affaire de première importance.
2.  Indique ce qui définit un être, un objet, ce qui en constitue la nature, l’essence. Un homme d’honneur, de courage, de bon sens. Un artiste de talent. Un regard de haine. Un acte de courage. Un succès d’estime.
3.  Indique ce qui qualifie un objet, un être. Un ciel d’un bleu intense. Une marchandise de bonne qualité. Une plaisanterie de mauvais goût. Un arbre d’un port majestueux. Un enfant d’un bon naturel. Une femme d’une grande beauté. Son style est du dernier médiocre. Elliptiquement et fam. Un discours d’un ennui ! Elle était d’un chic !
4.  Introduit une évaluation quantitative. Un enfant de six mois, âgé de six mois. Un retard de dix minutes. Une maison de cinq étages. Un froid de dix degrés. Un colis de trente kilos. Un billet de cent francs. Élever une digue de plusieurs pieds. Un mur long de six mètres.
5.  Indique l’instrument avec lequel on accomplit une action, le moyen dont on use, la manière dont on procède. Avec. Un coup de bâton, de marteau. Un trait de plume. Envelopper de paille. Frapper du pied. Faire un signe de tête. Franchir l’obstacle d’un bond. Citer de mémoire. Faire entrer de force. User de ruse, d’adresse. Aimer de tout son cœur. Travailler de son mieux. Il s’en est tiré de manière ingénieuse, de façon magistrale. Parler d’abondance. Répondre de vive voix. Voyager de compagnie. Venez de toute urgence.
B.  Le complément introduit par De désigne le domaine d’une action, ce par quoi on définit quelque chose ou quelqu’un.
1.  Indique la destination habituelle ou provisoire. Une table de travail. Un filet de pêche. Une salle d’attente. Un pavillon de chasse. Une tenue de voyage. Une robe de bal. Un voyage d’affaires. Le train de Paris. Être de service. Médecin de garde.
▪ Par extension. Indique la compétence, le domaine dans lequel on exerce un rôle, une fonction, un métier, etc. Le ministre de la Justice. Il est président de l’association. Le receveur des contributions. Chef du protocole. Maîtresse de maison. Un diplôme d’ingénieur. Le métier de boulanger. Société de bienfaisance. Compagnie d’assurances. Un auteur d’opéras. Marchand de biens. Fabricant de jouets. Réparateur de porcelaines.
2.  Indique l’objet sur lequel porte l’action ; ce qui est en cause dans une relation, un acte, une pensée, etc. Dépouiller quelqu’un de ses biens. Libérer de ses chaînes. Priver de sortie. Absoudre d’une faute. Jouir d’une bonne santé. Négliger de répondre. J’attends de le rencontrer. Rêver de voyage, de voyager. Le souvenir de cet évènement. Le propriétaire de la voiture. La démolition de la maison. La recherche des richesses. L’espoir de partir. Avez-vous l’intention d’accepter ? Il porte la responsabilité de l’accident. Déchu de ses droits civiques. Curieux de savoir. Soucieux des apparences. Capable de bravoure. Digne d’envie. Innocent de ce crime. Coupable de négligence. Impatient de partir.
3.  Indique le sujet dont on parle ; ce dont il est question (surtout dans des titres d’ouvrages). Discours de la méthode. Traité de mathématiques. Parler de littérature.
 Titre célèbre faisant apparaître cet emploi de la préposition De : De l’amour, de Stendhal (1822).
▪ Spécialement. À la suite d’un terme désignant un élément du langage, de la pensée. Le mot de liberté. L’idée de la relativité.
4.  Définit un objet par ce qu’il contient, un ensemble, une quantité par les éléments dont ils sont formés. Une bouteille de vin. Une tasse de café. Un réservoir d’eau. Un panier de fraises. Une paire de gants. Une collection de tableaux. Un troupeau de moutons. Une colonne de soldats. Une troupe de comédiens. Une dizaine de personnes. Combien de temps ? Assez de travail, peu de travail, trop de travail.
▪ Par extension. Dans une évaluation, une estimation chiffrée. Trois mètres de tissu. Acheter pour cent francs de fleurs.

IV.

IV. La préposition De introduit un complément permettant de désigner une personne ou une chose parmi d’autres en y associant un nom qui lui est propre.
1.  Le complément introduit par De désigne une personne : d’après le lieu où elle est née ou celui dont sa famille est originaire. Denys d’Halicarnasse. Jean de Meung. Chrétien de Troyes.
▪ D’après le territoire dont elle est le seigneur, le souverain ou sur lequel elle exerce le pouvoir. Le roi de France. La reine d’Angleterre. Les ducs de Bretagne, de Bourbon, de Lorraine. Le président des États-Unis.
▪ D’après le nom d’une terre qu’elle possède ou que sa famille a possédée ; d’après le nom d’une victoire, d’un haut fait. Agrippa d’Aubigné. Madame de Maintenon. Charles de Saint-Évremond. Guy de Maupassant. Le prince de la Moskova. Le duc de Magenta.
▪ Cette particule De doit être maintenue entre le prénom et le nom ou entre le titre et le nom. Le cardinal de Richelieu. Le duc d’Aumale. Il est d’usage de la supprimer quand le nom est employé seul (Richelieu, La Fontaine), et souvent de la maintenir pour raison d’euphonie si ce nom commence par une voyelle ou un h muet (d’Aubigné, d’Harcourt), ou encore ne comporte qu’une seule syllabe sonore (de Thou), ou enfin en contraction avec la majuscule (Du Bellay).
2.  Le complément introduit par De désigne un lieu, d’après l’endroit où il est situé, d’après un autre endroit dont il est proche, d’après l’endroit où il conduit, d’après un nom célèbre (enseigne, victoire, etc.). La ville de Versailles. Le château de Chambord. Notre-Dame de Paris. Le port du Havre. Le lac d’Annecy. Les départements du Nord. La rue de Vaugirard. L’avenue du Bois. La route de Paris. Le boulevard des Capucines. Le pont d’Iéna. La route des Indes.
▪ Lorsqu’un lieu est désigné d’après le nom d’une personne, ce nom n’est généralement pas précédé de De. Boulevard Voltaire. Avenue Foch.
3.  Le complément introduit par De distingue un évènement, une date, une époque parmi d’autres. La fête de Noël. Le mois de mars. Le siècle d’Auguste, de Louis XIV. La journée des Dupes. La nuit du 4 Août. La bataille de la Marne. L’appel du 18 Juin. Le jour de la Libération.
4.  Spécialement. Pour attribuer un nom, une dénomination à quelqu’un ou à quelque chose. Traiter quelqu’un de voleur. Son acte fut qualifié de crime, taxé de folie. On a qualifié ce livre de chef-d’œuvre.
▪ Dans des formules exclamatives, pour insister, mettre en valeur. Quel diable d’homme ! Un amour d’enfant. Ce faquin de cuisinier. Un beau brin de fille. La drôle de guerre. Pauvre de moi !

V.

V. La préposition De est utilisée dans des constructions où son rôle est essentiellement grammatical.
1.  La préposition De est utilisée devant un verbe à l’infinitif.
▪ De précède l’infinitif qui est le sujet réel d’un verbe impersonnel. Il est honteux de mentir. C’est folie que d’entreprendre cela. Il vous appartient de l’interroger. Il est juste de la récompenser. Il convient d’agir promptement. Inutile de discuter. Par extension. L’essentiel est de réussir. Le plus sûr est de se taire. Elliptiquement. À vous de voir, de décider.
▪ De précède l’infinitif pris comme second terme d’une comparaison. (Cet usage est devenu désuet.). Il aimerait mieux mourir que d’avouer. Il n’est rien qu’il désire davantage que de vous supplanter. Je préfère me battre plutôt que de renoncer.
▪ Litt. Un infinitif précédé de De peut être sujet d’un verbe personnel. D’imaginer pareil sort l’enchante. De le voir dans cet état me désole. De savoir sa famille en sûreté adoucissait sa captivité.
▪ De précède l’infinitif dit de narration. Alors les ennemis de s’enfuir et de jeter leurs armes. Il s’éloigna tout honteux, et nous de rire.
▪ L’infinitif complément de certains verbes peut être indifféremment introduit par De ou À. Commencer de travailler, à travailler. Continuer à, continuer de. S’efforcer à, s’efforcer de. Forcer à, forcer de. Aimer à, aimer de.
2.  La préposition De entre dans la formation de locutions adverbiales ou prépositives.
▪ De temps, pour parler d’une époque, d’un moment, d’une durée. Partir de nuit, de jour, de bonne heure. De mon temps. De tout temps. De son vivant. Il ne m’a pas quitté de tout le jour, de toute la journée. Il gagne tant de l’heure. De mémoire d’homme. De ma vie, je n’ai vu pareille chose.
▪ De lieu, pour indiquer la direction, l’orientation. Courir de ci, de là. Aller de part et d’autre, de droite et de gauche. Regardez de ce côté. Passons de l’autre côté. Ce village est situé du côté d’Orléans.
▪ De manière. De travers, de guingois. De plain-pied. De nouveau. De chic.
3.  La préposition De peut précéder un adjectif.
▪ Dans une phrase restrictive. Cette maison n’a d’agréable que sa situation. Sa méchanceté n’a d’égale que sa bêtise.
▪ Derrière certains pronoms indéfinis ou interrogatifs. A-t-on jamais rien vu de pareil ? Il y a là quelque chose de vrai. Quoi de moins étonnant, de plus naturel ?
▪ Fam. Lorsqu’il se rapporte à une quantité. Il y eut mille hommes de tués. Deux jours de perdus. C’est une bonne chose de faite.
4.  Spécialement. Et de…, locution exclamative placée devant un nombre généralement monosyllabique et servant à compter des faits successifs. Et d’un ! Et de deux ! Et de dix ! Et de cent !
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