fumier

FUMIER

nom masculin
Étymologie : xiie siècle, femier. Issu du latin populaire *femarium, « tas de fumier », dérivé de *femus, lui-même du latin classique fimus, « fumier ».
1.  Mélange de paille des litières et de déjections animales, décomposé par la fermentation et employé comme engrais organique. Fumier de cheval, de vache, de mouton. Sortir le fumier de l’écurie. Fosse à fumier. Tas de fumier. Épandre du fumier dans un champ.
▪ Par métonymie. Amas constitué de ce mélange ; place qui lui est réservée. Les poules grattent et picorent sur le fumier. Expr. fig. Être hardi comme un coq sur son fumier, se dit de quelqu’un qui se prévaut de ce qu’il est dans un lieu où il a de l’avantage. Être comme Job sur son fumier, être réduit à la plus grande misère. Trouver une perle dans le fumier, dans un fumier, découvrir, parmi des personnes ou des choses viles et méprisables, un être, un objet d’une qualité rare.
▪ Par extension. Ensemble de déchets végétaux ou animaux, qu’on laisse fermenter en tas pour les utiliser comme engrais. Jeter des feuilles mortes sur le fumier.
2.  Trivial. Injure par laquelle on marque le mépris extrême qu’on a pour un individu.
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