pureté

PURETÉ

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin puritas, « netteté, pureté », lui-même dérivé de purus, « sans tache, sans souillure ».
1.  Caractère de ce qui ne contient aucun élément étranger, de ce qui est sans mélange. Un métal d’une parfaite pureté. La pureté d’une pierre précieuse, d’une perle, dans lesquelles il n’y a aucun défaut.
2.  Qualité de ce qui n’est ni souillé, ni pollué ou altéré. La pureté de l’air en montagne. Cette eau de source est d’une grande pureté.
▪  Par analogie. Qualité de ce qui est clair, net, d’une élégante simplicité. La pureté des lignes d’un édifice. Ce dessin est d’une grande pureté. La pureté d’un son, d’un timbre. La pureté de la langue. Loc. vieillie. La pureté du goût, la justesse et la délicatesse du goût, en littérature ou dans les arts.
▪  Fig. Intégrité, innocence. Le blanc, la colombe, le cristal sont différents symboles de la pureté. Pureté adamique, pureté originelle. La pureté de ses intentions n’était pas douteuse. Il y a chez elle une grande pureté de sentiments.
▪  Spécialement. Pudicité, chasteté. Pécher contre la pureté. Ne rien souffrir qui blesse la pureté. Marque de domaine : théologie. La pureté de la Vierge Marie, sa virginité.
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