reproche

REPROCHE

nom masculin
Étymologie : xie siècle, reproce, « honte, opprobre » ; xiie siècle, au sens actuel. Déverbal de reprocher.
1.  Parole ou écrit par lesquels on exprime à quelqu’un son mécontentement, on le blâme ou on le juge défavorablement. De graves, de légers reproches. Un reproche injuste, bien mérité. Être exempt, à l’abri de tout reproche. S’attirer, essuyer des reproches. Accabler quelqu’un de reproches. On lui a fait reproche de son absence, de n’être pas venu, de ce qu’il n’est pas venu. Par extension. De muets reproches. Accent, regard, ton de reproche.
▪  Fig. Cet opposant est un reproche vivant, permanent pour le régime en place.
▪  Loc. adj. Sans reproche, se dit d’une personne qui n’a pas de torts, à qui on ne peut pas faire de critiques. C’est un homme sans reproche. Bayard était surnommé « le chevalier sans peur et sans reproche ». Loc. adv. Sans reproche, s’emploie pour indiquer que le propos qu’on tient est dénué de critique ou de blâme. Sans reproche, soit dit sans reproche, je lui ai rendu plus d’un service.
2.  Marque de domaine : droit. Anciennement. Moyen invoqué par une partie pour écarter la déposition d’un témoin en vertu de causes déterminées par la loi.
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