saveur

SAVEUR

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin sapor, « goût caractéristique d’une chose ; odeur, parfum », lui-même dérivé de sapere, « avoir du goût ; exhaler une odeur » et « avoir du discernement, être sage ».
1.  Qualité d’une substance capable de produire une sensation sur les organes du goût. L’eau à l’état pur n’a ni odeur ni saveur. Les saveurs fondamentales sont les saveurs sucrée, salée, acide et amère. Saveur agréable, écœurante. La saveur acidulée de la mandarine, la saveur piquante du raifort. S’emploie absolument dans un sens favorable. L’agneau de pré-salé est réputé pour la saveur de sa chair. Ce plat manque de saveur, n’est pas assez relevé.
▪ Loc. fig. et fam. Incolore, inodore et sans saveur, se dit de ce qui manque d’originalité ou d’agrément.
2.  Fig. Caractère d’un évènement, d’une situation, etc. qui produit une impression favorable ou défavorable. La saveur d’une rencontre. Ovide trouvait à son exil une saveur amère.
▪ Spécialement. Qualité de ce qui séduit l’esprit, éveille l’intérêt par sa vivacité, son brillant. Une anecdote pleine de saveur. Son discours ne manquait pas de saveur.
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