soupe
SOUPE
nom fémininÉtymologie : Attesté au xiie siècle, mais probablement antérieur. Issu du germanique *suppa, « tranche de pain sur laquelle on verse le bouillon ».
1.
Tranche de pain que l’on arrosait de bouillon ou d’un autre aliment liquide (vieilli).
Tremper la soupe.
Soupe de perroquet ou à perroquet, voir Perroquet.
▪ Expr. fam.
Être trempé comme une soupe, être très mouillé.
2.
Mets liquide, plus ou moins consistant, que l’on sert le plus souvent chaud et au début du repas.
Soupe de légumes.
Soupe aux choux.
Soupe à l’oignon gratinée, voir Gratiné.
Soupe au pistou, voir Pistou.
Une soupe lyophilisée.
Une soupe épaisse, onctueuse.
Tremper son pain dans la soupe.
Un bol de soupe.
Assiette, cuiller à soupe.
Une soupe froide au concombre.
Une soupe de fruits rouges servie en dessert.
« C’est pas d’la soupe, c’est du rata », refrain plaisant dont les soldats accompagnaient la sonnerie de clairon annonçant le repas.
▪ Par extension. Fam.
Nourriture, repas.
Partager sa soupe avec quelqu’un.
C’est l’heure de la soupe.
À la soupe !
Être de corvée de soupe.
Par métonymie.
Soupe populaire, organisme caritatif qui distribue gratuitement des repas aux plus démunis ; le lieu où ces repas sont pris.
▪ Loc. et expr.
Cela vient comme un cheveu sur la soupe, cela n’a aucun rapport avec ce dont on parle.
Monter, s’emporter comme une soupe au lait, se mettre brusquement en colère.
Fig. et fam.
Être soupe au lait, s’irriter facilement, être enclin à des colères aussi brutales que brèves.
Manger la soupe sur la tête de quelqu’un, le dépasser nettement par la taille.
Servir la soupe à quelqu’un, le flatter lourdement.
Par ici la bonne soupe ! se dit lorsqu’on entrevoit une bonne affaire.
Un marchand de soupe, voir Marchand.
Pop.
Cracher dans la soupe, dénigrer, décrier ce que l’on utilise à son profit, ce dont on a bénéficié.
Un gros plein de soupe, se dit d’un homme gras, lourd, suffisant.
Faire la soupe à la grimace, accueillir quelqu’un de manière revêche, par des remarques désagréables.
▪ Prov. La soupe fait le soldat, on ne peut rien tirer d’un soldat qui est mal nourri.
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, l’âge, l’expérience sont de grands atouts.
▪ Par analogie. Fam. et péj.
Neige pleine d’eau, qui ne permet pas de skier dans des conditions agréables.
Titre célèbre : La Bonne Soupe, comédie de Félicien Marceau (1958).
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- soumettre, v. tr. et pron.
- soumis, -ise, adj.
- soumission, n. f.
- soumissionnaire, n.
- soumissionner, v. tr.
- soupape, n. f.
- soupçon, n. m.
- soupçonnable, adj.
- soupçonner, v. tr.
- soupçonneux, -euse, adj.
- soupe, n. f.
- soupente, n. f.
- souper [I], v. intr.
- souper [II], n. m.
- soupeser, v. tr.
- soupeur, -euse, n.
- soupière, n. f.
- soupir, n. m.
- soupirail, n. m.
- soupirant, n. m.