substitut, -ute

SUBSTITUT, SUBSTITUTE

nom
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin substitutus, participe passé de substituere, « mettre sous, mettre à la place de ».
1.  Personne qui en remplace une autre. Vous serez mon substitut pendant mon congé. S’emploie surtout, en termes de droit, dans la locution Substitut du procureur, magistrat du parquet chargé d’assister le procureur de la République dans un tribunal de grande instance ou le procureur général dans une cour d’appel.
Remarque
Lorsqu’une femme porte un tel titre, on pourra employer le nom féminin comme le nom masculin.
2.  N. m. Ce qui tient lieu d’autre chose ; ce qui vient pallier l’absence, le manque de quelque chose. Le travail d’intérêt général peut être un substitut d’une peine de prison. La saccharine peut servir de substitut au sucre.
▪ Spécialement. Marque de domaine : grammaire. Pronom représentant qui reprend un terme, un groupe de mots énoncé ailleurs dans la phrase. Dans « Je ne finis pas mon gâteau, le veux-tu ? », « le » est substitut de « mon gâteau ». En apposition. Pronom substitut. – Marque de domaine : médecine. Produit, traitement qui vise à pallier une déficience de l’organisme ou à suppléer à une substance lors d’un sevrage. Un substitut lacrymal. Transfuser un substitut sanguin. Cette gomme à mâcher est un substitut du tabac.
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