sujétion

SUJÉTION

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin subjectio, « action de mettre sous » et, en latin chrétien, « soumission, obéissance », lui-même dérivé de subjectum, supin de subjicere, « placer dessous ; soumettre, assujettir ».
1.  État d’une personne ou d’un groupe qui sont soumis à la domination, à l’autorité d’autrui ; fait d’être ainsi soumis, dépendant. Vivre dans la sujétion. Ce dictateur tenait les habitants, le pays entier dans la sujétion, en sujétion. La sujétion au souverain. La sujétion de l’enfant mineur à ses parents est parfois contestée.
▪ Fig. La sujétion aux vices, aux passions.
▪ Par métonymie. S’affranchir d’une sujétion, de toutes les sujétions. Certaines habitudes sont dangereuses dès lors qu’elles deviennent des sujétions.
2.  Situation d’une personne astreinte à quelque nécessité, obligée à quelque chose (vieilli) ; obligation, contrainte, en particulier d’ordre professionnel, qui s’impose à quelqu’un. Les gardiens de nuit ont la sujétion de veiller. Une sujétion de service. Marque de domaine : administration. Indemnité de sujétion, qu’une personne touche pour compenser certaines contraintes ou parfois certains risques liés à l’exercice de son métier. Indemnité de sujétion géographique. Les pharmaciens touchent une indemnité de sujétion lorsqu’ils effectuent une garde.
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