tardif, -ive

TARDIF, TARDIVE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin populaire *tardivus, « lent ; tardif », lui-même dérivé de tardus, « lent, traînant, qui tarde ».
1.  Qui advient tard, plus tard qu’on ne l’attendait. Un hiver tardif. Des regrets tardifs. La canonisation tardive d’Hildegarde de Bingen. L’arrivée tardive de Grouchy à Waterloo causa la défaite de Napoléon. Vendanges tardives, voir Vendange. Marque de domaine : droit. Appel tardif, interjeté après l’expiration du délai d’appel et, partant, irrecevable.
▪ Par extension. Qui se situe à la fin d’une période donnée. L’Antiquité tardive. Spécialement. Se dit d’une langue, d’un style, d’un mouvement littéraire et artistique, etc. lorsqu’ils sont dans la dernière période de leur épanouissement. Le latin tardif. Du gothique tardif. « Elastos », qui a donné « élastique » en français moderne, est un doublet du grec tardif ou, par métonymie, un doublet tardif d’« elatos ».
2.  Par opposition à Hâtif ou à Précoce. Qui se forme lentement, qui arrive à son plein développement, sa pleine maturité après le moment, le terme habituel. Cette année, les melons et les muscats sont tardifs.
▪ Spécialement. Marque de domaine : agriculture. Marque de domaine : horticulture. Se dit d’une variété de plante dont les fleurs, les fruits, etc. fleurissent, mûrissent plus tard que ceux des autres variétés de la même espèce. Tulipes tardives. Cerises, pêches tardives. Les pommes tardives sont cueillies en octobre.
3.  Rare. Qui est lent. Il marchait d’un pas tardif. Ces sortes d’esprits sont tardifs.
Voir aussi
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