tolérer

TOLÉRER

conjugaison verbe transitif Conjugaison : (se conjugue comme Céder).
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin tolerare, « porter, supporter ; endurer », lui-même dérivé de tollere, « soulever, élever ; ôter, supprimer ».
1.  Ne pas réprimer ni sanctionner ce qui pourrait l’être ; manifester une certaine indulgence pour une chose que l’on n’approuve pas, l’admettre. Dans certains pays on autorise l’exercice de tous les cultes et dans d’autres on ne fait que les tolérer. Aucun retard ne sera toléré. J’ai trop longtemps toléré vos mensonges. Comment tolérer que cet homme s’arroge un tel droit ? Une autre orthographe de ce mot est tolérée. Stationnement toléré.
2.  Être soumis à quelque chose de pénible, de désagréable sans en être trop affecté, le supporter. Il a du mal à tolérer la chaleur. Il ne tolère pas le désordre. Elle tolère sans peine qu’on la contredise, d’être contredite. Comment pouvez-vous tolérer sa présence ? Par métonymie. Tolérer un fâcheux. Pron. Faute de s’entendre, ils devront se tolérer.
▪ Spécialement. Marque de domaine : médecine. Pouvoir absorber sans dommage une certaine dose d’un produit, ou un aliment, un médicament donné. Le patient ne tolère pas cet anti-inflammatoire. – Marque de domaine : écologie. En parlant d’un organisme. Être capable de supporter que certains paramètres de son environnement s’écartent, dans une certaine mesure, des valeurs correspondant à ses conditions de vie optimales. Le chêne-liège tolère la sècheresse.
Orthographe
Se conjugue je tolèrerai, je tolèrerais (futur et conditionnel), selon les rectifications orthographiques de 1990.
[règle §3] Les accents et le tréma • accent grave.
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