tondu, -ue

✻TONDU, TONDUE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Participe passé de tondre.
1.  Se dit de la laine, du poil d’un animal qui a été coupé à ras, le plus souvent avec une tondeuse. Laver, peser la laine tondue. Par métonymie. Un mouton, un barbet tondu.
▪ Par extension. Se dit des cheveux, du poil d’une personne qui ont été coupés au plus près de la peau. Un militaire aux cheveux tondus. Par métonymie. Un crâne tondu. Un moine bouddhiste tondu. Subst. La photographie de Robert Capa intitulée « La Tondue de Chartres » témoigne des excès de l’Épuration. Loc. Quatre pelés et un tondu ou Trois pelés et un tondu, etc., pour parler d’une réunion peu nombreuse d’individus insignifiants. Marque de domaine : histoire. Le petit tondu, surnom affectueux donné à Napoléon Ier par ses soldats.
▪ Prov. À brebis tondue, Dieu mesure le vent, Dieu proportionne nos épreuves à notre faiblesse.
2.  Par analogie. Se dit d’une matière taillée très court ou de façon unie, égale. S’étendre sur l’herbe tondue. Par métonymie. Un pré tondu.
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