tondre

TONDRE

conjugaison verbe transitif Conjugaison : (se conjugue comme Attendre).
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin tondere, « raser, tondre ; élaguer ».
1.  Couper à ras la laine, le poil d’un animal, le plus souvent avec une tondeuse. On tondait jadis la toison des moutons avec des ciseaux. Tondre la laine d’un troupeau au printemps. Par métonymie. Tondre le collet, les flancs, le ventre d’une brebis. Tondre un caniche.
▪ Expr. fig. et fam. Tondre la laine sur le dos de quelqu’un, lui prendre ce qu’il possède. Se laisser tondre la laine sur le dos, se laisser spolier, dépouiller par excès de gentillesse ou par naïveté (on dit aussi Se laisser manger la laine sur le dos). Il tondrait un œuf ou, intransitivement, sur un œuf, il est très avare, il cherche à tirer un profit de tout. Prov. Bon berger tond, mais n’écorche pas ou Il faut tondre les brebis et non pas les écorcher, il ne faut pas exiger de quelqu’un plus qu’il ne peut donner.
▪ Par extension. Couper les cheveux, le poil de quelqu’un au plus près de la peau. Tondre la chevelure d’un prisonnier. Se tondre la barbe. Par métonymie. Il est tondu de frais. Tondre un moine, lui faire une tonsure. Fig. et fam. Prendre à quelqu’un tout son argent. Ses neveux l’ont complètement tondu.
2.  Par analogie. Tailler à ras une matière ou l’égaliser. Tondre l’herbe d’un jardin. Tondre du velours. Par métonymie. Tondre une haie (vieilli). Une machine à tondre les draps.
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