tonalité

TONALITÉ

nom féminin
Étymologie : xixe siècle. Dérivé savant de ton II.
1.  Ensemble des caractéristiques d’un son, d’une suite de sons, telles que la hauteur, le timbre, etc., considéré relativement à l’effet qu’il produit. La tonalité de ce chant est trop haute, trop aiguë. Une voix à la tonalité douce, chantante. La tonalité grave d’une contrebasse.
▪ Par métonymie. Marque de domaine : télécommunications. Son déterminé que l’on entend en décrochant le combiné du téléphone et qui indique que la ligne est disponible. Attendre la tonalité avant de composer le numéro du destinataire.
2.  Marque de domaine : musique. Système d’écriture fondé sur des règles de construction harmonique déterminées privilégiant les éléments structurants du ton, tels la tonique et les autres notes tonales, les accords parfaits, la gamme diatonique correspondante, etc. (on dit aussi Système tonal).
▪ Désigne aussi la gamme dans laquelle est écrit un morceau et qui est définie par sa tonique et, par extension, par sa tonique et sa modalité (on dit aussi Ton). La tonalité de mi, de sol. Il y a deux dièses à la clef dans la tonalité de ré majeur. Mi mineur est la tonalité relative de sol majeur. La modulation consiste à passer d’une tonalité à une autre.
3.  Effet dominant que produisent un tableau, une image, une chose, et qui résulte de la combinaison de leurs teintes. Des fresques à la tonalité bleutée. La tonalité criarde d’une affiche. Cette chambre est peinte dans une tonalité froide.
4.  Impression générale que produit sur quelqu’un une œuvre de l’esprit. La tonalité tragique d’un roman. La seconde partie du livre présente un changement de tonalité. La tonalité onirique d’un film. La tonalité mélancolique du fado.
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