trafic

I. TRAFIC

nom masculin
Étymologie : xive siècle. Emprunté de l’italien traffico, « commerce », lui-même déverbal de trafficare, « pratiquer le cabotage ; commercer, vendre ».
↪ voir aussi : II. Trafic (n. m.)
■  Commerce, négoce (vieilli). Le trafic des cuirs, des grains. Il fait trafic de toutes sortes de produits.
▪ Ne s’emploie plus que pour désigner un commerce illicite, clandestin. Trafic de stupéfiants, d’œuvres d’art. Lutter contre le trafic d’êtres humains.
▪ Par extension. Fait de tirer un profit indu, immoral de quelque chose. Il fait trafic de sa position, de son pouvoir. Faire trafic de son corps, de ses charmes, se prostituer. Marque de domaine : droit. Trafic d’influence, délit commis par une personne qui use de sa situation ou de son crédit pour favoriser les intérêts d’autrui en échange d’argent ou d’un avantage quelconque.
▪ Par affaiblissement. Fam. Activité mystérieuse et gardée secrète. Les enfants se sont livrés à de petits trafics. Qu’est-ce que c’est que ce trafic ?
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