voleur, -euse

VOLEUR, VOLEUSE

nom
Étymologie : xvie siècle. Dérivé de voler II.
■  Celui, celle qui vole ou a volé et, spécialement, qui tire ses moyens de subsistance du vol. Une bande de voleurs. Un voleur de bétail. Une voleuse à la tire.
▪ Loc. et expr. Un voleur de grand chemin, un homme qui attaquait et dévalisait les voyageurs sur les routes ; fig., un individu sans honnêteté, sans aucun scrupule. Au voleur ! exclamation par laquelle on avertit de la présence d’un voleur. Crier au voleur. Jouer au gendarme et au voleur, se dit d’un jeu de poursuite très ancien répandu chez les enfants. Comme un voleur, de manière subreptice, en cachette. Il est reparti comme un voleur. Vieilli. Il est fait comme un voleur, se disait de quelqu’un dont l’habillement est en désordre, en mauvais état.
▪ Par extension. Personne qui exige plus qu’elle ne devrait demander, qui lèse matériellement autrui. Ce commerçant est un voleur.
▪ Adjectivement. Il est menteur et voleur. Pour Rimbaud, le poète est voleur de feu. Par analogie. Un chat voleur.
 Titres célèbres : La Pie voleuse, opéra de Rossini (1817) ; Le Voleur, roman de Georges Darien (1897) et film de Louis Malle (1967) ; Le Voleur d’enfants, de Jules Supervielle (1926) ; Le Voleur de bicyclette, film de Vittorio De Sica (1948) ; Journal du voleur, de Jean Genet (1949).
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