cousin, ine

2e édition

[I.] COUSIN, INE.

subst.
↪ voir aussi : [II.] Cousin (n. m.)
■  Il se dit de ceux qui sont issus, soit des deux freres, soit des deux sœurs, soit du frere ou de la sœur. Cousins germains. Les enfants de ceux-cy s’appellent Cousins issus de germain. Les autres qui sont plus esloignez s’appellent Cousins au troisiesme & au quatriesme degré, &c. bon cousin. cher cousin. c’est mon cousin, ma cousine. nous sommes cousins. de quel costé sont-ils cousins ?
En France le Roy dans ses Lettres, appelle Cousins, non seulement les Princes de son sang, mais encore plusieurs Princes estrangers, les Cardinaux, les Ducs, les Pairs, les Mareschaux de France, &c.
p. 380On dit prov. Tous Gentilshommes sont cousins, & tous vilains sont comperes.
Cousin, Se dit quelquefois fig. De ceux qui sont bons amis & en bonne intelligence. Pour lors ils estoient ennemis, mais à cette heure ils sont devenus grands cousins. ils sont grands cousins. si vous faites telle chose nous ne serons pas cousins.
On dit prov. & dans le style familier. Si telle fortune m’arrivoit le Roy ne seroit pas mon cousin.
On dit par raillerie, & en burlesque, qu’Un homme est mangé de cousins, ou qu’il a tousjours des cousins chez luy, Quand plusieurs Gentilshommes de campagne, sous pretexte de parenté ou d’amitié, viennent l’importuner & manger chez luy.
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