cousin, ine

3e édition

[I.] COUSIN, INE.

subst.
↪ voir aussi : [II.] Cousin (n. m.)
■  Il se dit de ceux qui sont issus, soit des deux fréres, soit des deux sœurs, soit du frére ou de la sœur. Cousins germains. Les enfans de ceux-ci s’appellent Cousins issus de germain. Les autres qui sont plus éloignez s’appellent, Cousins au troisiéme & au quatriéme degré, &c. Bon cousin. Cher cousin. C’est mon cousin, ma cousine. Nous sommes cousins. De quel côté sont-ils cousins ?
En France le Roi dans ses Lettres appelle Cousins, non seulement les Princes de son sang, mais encore plusieurs Princes étrangers, les Cardinaux, les Pairs, les Ducs, les Maréchaux de France, &c.
On dit prov. Tous Gentilshommes sont cousins, & tous vilains sont compéres.
Cousin, se dit quelquefois figur. & dans les familles, De ceux qui sont bons amis & en bonne intelligence. Pour lors ils étoient ennemis, mais à cette heure ils sont devenus grands cousins. Ils sont grands cousins. Si vous faites telle chose nous ne serons pas cousins.
On dit prov. & dans le style familier, Si telle fortune m’arrivoit, le Roi ne seroit pas mon cousin, pour dire, Je m’estimerois plus heureux que le Roi.
On dit par raillerie, & en burlesque, qu’Un homme est mangé de cousins, ou qu’il a toujours des cousins chez lui, Quand plusieurs Gentilshommes de campagne, sous prétexte de parenté ou d’amitié, viennent l’importuner & manger chez lui.
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