cousin, ine

4e édition

[I.] COUSIN, INE.

s.
↪ voir aussi : [II.] Cousin (n. m.)
■  Il se dit de ceux qui sont issus, soit des deux frères, soit des deux sœurs, soit du frère ou de la sœur. Cousins germains. Les enfans de ceux-ci s’appellent Cousins issus de germain. Les autres qui sont plus éloignés s’appellent Cousins au troisième & au quatrième degré, &c. Bon cousin. Cher cousin. C’est mon cousin, ma cousine. Nous sommes cousins. De quel côté sont-ils cousins ?
En France, le Roi dans ses Lettres traite de Cousins, non-seulement les Princes de son sang, mais encore plusieurs Princes étrangers, les Cardinaux, les Pairs, les Ducs, les Maréchaux de France, les Grands d’Espagne, & quelques Seigneurs du Royaume.
On dit proverbialement, Tous Gentilshommes sont cousins, & tous vilains sont compères.
Cousin, se dit quelquefois figurément De ceux qui sont bons amis & en bonne intelligence. Si vous faites telle chose, nous ne serons pas cousins. Il est familier.
On dit proverbialement & dans le style familier, Si telle fortune m’arrivoit, le Roi ne seroit pas mon cousin, pour dire, Je m’estimerois plus heureux que le Roi.
On dit par raillerie & en burlesque, qu’Un homme est mangé de cousins, ou qu’il a toujours des cousins chez lui, Quand plusieurs Gentils-hommes de campagne, sous prétexte de parenté ou d’amitié, viennent l’importuner & manger chez lui.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.