cousin, ine

5e édition

[I.] COUSIN, INE.

s.
↪ voir aussi : [II.] Cousin (n. m.)
■  Il se dit De ceux qui sont issus, soit des deux frères, soit des deux sœurs, soit du frère ou de la sœur. Cousins germains. Les enfans de ceux-ci s’appellent Cousins issus de germain. Les autres qui sont plus éloignés, s’appellent Cousins au troisième et au quatrième degré, etc. Bon cousin. Cher cousin. C’est mon cousin, ma cousine. Nous sommes cousins. De quel côté sont-ils cousins ?
En France, le Roi dans ses Lettres traitoit de Cousins, non-seulement les Princes de son sang, mais encore plusieurs Princes étrangers, les Cardinaux, les Pairs, les Ducs, les Maréchaux de France, les Grands d’Espagne, et quelques Seigneurs du Royaume.
On disoit proverbialement, Tous Gentilshommes sont cousins, et tous vilains sont compères.
Cousin, se dit quelquefois figurément, De ceux qui sont bons amis et en bonne intelligence. Si vous faites telle chose, nous ne serons pas cousins. Il est familier.
On dit proverbialement et dans le style familier, Si telle fortune m’arrivoit, le Roi ne seroit pas mon cousin, pour dire, Je m’estimerois plus heureux que le Roi.
On dit par raillerie et en style burlesque, qu’Un homme est mangé de cousins, ou qu’il a toujours des cousins chez lui, Quand plusieurs Gentilshommes de campagne, sous prétexte de parenté ou d’amitié, viennent l’importuner et manger chez lui.
On appelle du mauvais vin, Du chasse-cousin.
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