cousin, ine
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Il se dit de ceux qui sont issus, soit des deux fréres, soit des deux sœurs, soit du frére ou de la sœur. Cousins germains. Les enfans de ceux-ci s’appellent Cousins issus de germain. Les autres qui sont plus éloignez s’appellent, Cousins au troisiéme & au quatriéme degré, &c. Bon cousin. Cher cousin. C’est mon cousin, ma cousine. Nous sommes cousins. De quel côté sont-ils cousins ?
En France le Roi dans ses Lettres appelle Cousins, non seulement les Princes de son sang, mais encore plusieurs Princes étrangers, les Cardinaux, les Pairs, les Ducs, les Maréchaux de France, &c.
On dit prov. Tous Gentilshommes sont cousins, & tous vilains sont compéres.
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Cousin, se dit quelquefois figur. & dans les familles, De ceux qui sont bons amis & en bonne intelligence. Pour lors ils étoient ennemis, mais à cette heure ils sont devenus grands cousins. Ils sont grands cousins. Si vous faites telle chose nous ne serons pas cousins.
On dit prov. & dans le style familier, Si telle fortune m’arrivoit, le Roi ne seroit pas mon cousin, pour dire, Je m’estimerois plus heureux que le Roi.
On dit par raillerie, & en burlesque, qu’Un homme est mangé de cousins, ou qu’il a toujours des cousins chez lui, Quand plusieurs Gentilshommes de campagne, sous prétexte de parenté ou d’amitié, viennent l’importuner & manger chez lui.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- courtisanesque, adj.
- courtiser, v. tr.
- court-jointé, -ée, adj.
- courtois, -oise, adj.
- courtoisement, adv.
- courtoisie, n. f.
- couru, -ue, adj.
- couscous, n. m.
- cousette, n. f.
- couseur, -euse, n.
- cousin, -ine [I], n.
- cousin [II], n. m.
- cousinage, n. m.
- cousiner, v. intr.
- cousinière, n. f. [7e édition]
- coussin, n. m.
- coussinet, n. m.
- coût, n. m.
- coûtant, adj. [7e édition]
- couteau, n. m.