trône

3e édition

TRÔNE.

subst. m. (Quelques-uns écrivent Thrône.)
■  Siége élevé où les Rois sont assis dans les fonctions solennelles de la Royauté. Trône pompeux. Trône magnifique. Trône superbe. Trône éclatant de pierreries. Le trône de Salomon. Le trône d’Assuérus. Le trône du Roi étoit placé au bout de la galerie. Le Roi se mit dans son trône, sur son trône pour recevoir les Ambassadeurs.
■ Trône, S’emploie figur. en diverses phrases, pour dire, La puissance souveraine des Rois. Ainsi on dit, Monter sur le trône. Prendre possession du trône. Chasser un Prince du trône. Aléxandre renversa le trône des Perses, s’empara du trône des Perses. Les bons Ministres sont les appuis du trône, les soûtiens du trône. Soûtenir un trône chancelant. Relever un trône abattu. Le Prince légitime fut chassé du trône par le Tyran. Cette victoire servit à affermir le nouveau p. 817Prince sur le trône, à affermir le trône du nouveau Prince.
■ Trône, Se dit aussi, Du siége élevé où le Pape se met dans de certaines Cérémonies publiques. Le Pape étant dans son trône.
On appelle, Trône Episcopal, Le siége qui est au haut du Chœur dans quelques Eglises, & où l’Evêque se met lorsqu’il officie pontificalement. L’Evêque étant dans son trône.
On appelle, Trônes, au pluriel, Un des neuf Chœurs des Anges. Anges, Archanges, Trônes, Dominations.
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