repaître

5e édition

REPAÎTRE.

v. n. Conjugaison : (Il se conjugue comme Paître, et a de plus un aoriste et un prétérit. Je repus. J’ai repu.)
■  Manger, prendre sa réfection. Il se dit Des hommes et des chevaux, particulièrement quand ils sont en marche. Il a fait trente lieues sans repaître. On ne leur donna pas le loisir de repaître. Vos chevaux n’ont point repu d’aujourd’hui, il les faut faire repaître.
Il s’emploie aussi avec le pronom personnel ; et on dit figurément d’Un homme cruel, qu’Il ne se repaît que de sang et de carnage.
Il est aussi actif ; et on dit figurém. Repaître quelqu’un d’espérances, de chimères, de fumée, etc. pour dire, L’amuser par des choses fausses, vaines, frivoles. Il l’amuse, il le repaît d’espérances, de chimères, etc. En ce sens il se met aussi avec le pronom personnel. Se repaître de vaines espérances. Il ne se repaît pas de si peu de chose, de viandes creuses, de fumée, etc. Il ne se repaît que de vent.
Repu, ue. participe. Il est assez repu, Assez nourri.
On dit figurément et par raillerie, On m’a fait des complimens, et donné des promesses ; me voilà bien repu. Il est très-familier.
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