réveiller

5e édition

RÉVEILLER.

verb. a.
■  Il signifie la même chose qu’Éveiller, tant dans le propre que dans le figuré. Il a défendu qu’on le réveillât.
On dit, Réveiller quelqu’un d’un assoupissement, d’une léthargie, pour dire, Tirer quelqu’un d’un assoupissement, d’une léthargie.
On dit proverbialement, Il ne faut pas réveiller le chat qui dort, pour dire, qu’Il ne faut pas renouveler une méchante affaire, une querelle assoupie.
On le dit aussi pour signifier, qu’Il ne faut pas irriter un homme dangereux, dans le moment où il est tranquille.
On dit figurément, Réveiller, pour dire, Exciter de nouveau, renouveller. Cela leur réveilla le courage réveilla leurs prétentions. Vous ne faites que p. 495réveiller sa douleur. Réveiller les passions. Ce jeune homme a l’esprit un peu pesant, on le fait voyager pour le réveiller. Il faut de temps en temps donner de l’éperon à ce cheval pour le réveiller. Réveiller un procès. Il y a des mets qui réveillent l’appétit. Il faut réveiller de temps en temps l’attention des auditeurs par quelque chose de remarquable, de surprenant, etc.
Se réveiller, signifie la même chose que S’éveiller. Je me suis réveillé trois ou quatre fois cette nuit.
On dit, Il s’est réveillé de son assoupissement, de sa léthargie, pour dire, Il est sorti de son assoupissement, de sa léthargie ; il cesse d’être assoupi, d’être en léthargie. On le dit aussi au figuré, pour signifier, Il est sorti de son indolence, de son inaction.
Il signifie encore figurément, Se renouveler. Il sentoit que sa haine, que sa tendresse se réveilloit. Ses maux, ses douleurs se réveillent.
Réveillé, ée. participe.
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